“I cried watching it because I saw myself as a little boy with my whole life ahead of me. At my age, it’s very difficult to watch back what I lived through at 13 years old. The words are a result of thoughts, writing summarises them and images give them value. I wanted to bear witness because sometimes remembering is not enough. Sadly, the nazis were well aware that it’s not education that shapes people. We can instil the best and worst of mankind in the mind of a child. Remembering is important but we need education. Every time I meet teachers of french and history who make their pupils read my book, I thank them.”
“Ce film ( Un sac de billes ), c’est le film de ma vie. J’ai pleuré en le regardant car je me suis retrouvé petit garçon devant ma vie qui découlait. C’est très difficile de revoir à mon âge ce que j’ai vécu à treize ans. La parole est la suite de la pensée, l’écriture la synthèse et les images la récompense. J’ai voulu témoigner parce que le travail de mémoire n’est pas suffisant. Hélas, les nazis avaient bien compris que c’est par l’éducation qu’on forme les gens. On peut mettre le meilleur comme le pire dans la tête d’un enfant. Le travail de mémoire est important mais il faut un travail d’éducation. A chaque fois que je rencontre des professeurs de français et d’histoires qui font lire mon livre à leurs élèves, je les remercie.”
Source: Humans of Paris