“My name is Joseph Joffo and I am a Holocaust survivor. If my older brother and I are alive today, it is thanks to several people.”

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“During our flight, people saved our lives. The catholic church saved jews during the German occupation in France. Some soldiers had embarked on the train we had taken to leave Paris for the south of France (the free zone), searching for Jews in order to deport them. My brother and I were young children then. A priest took us by his side and said we were catholic. He saved us. As I thanked him, he said “All the children of the world are my children”. Later, my brother and I were captured by the nazis. They asked us if we were jewish. The bishop of Nice, Paul Rémond, had made false communion certificates to prove that we were not jewish. He also wrote a handwritten letter in which he demanded our release and even went to the Gestapo headquarters. He saved our lives. Thanks to him, we are alive. After the Liberation, I met him again and I thanked him. He answered that he could not even remember me amongst all the other jewish children he had helped and that he had merely done his duty as a human.”

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“Je m’appelle Joseph Joffo et je suis un survivant de la Shoah. Si je suis en vie aujourd’hui avec mon grand frère, c’est notamment grâce à l’aide de plusieurs personnes. Au cours de ma fuite avec mon grand frère, des personnes nous ont sauvé la vie. L’Eglise a sauvé des juifs durant l’occupation allemande en France. Dans le train que nous avions pris pour quitter Paris vers le sud de la France (la Zone libre), des soldats sont rentrés pour voir ceux qui étaient juifs afin de les déporter. J’étais un gamin avec mon frère et nous avions peur. Un prêtre nous a pris à ses côtés et a dit que nous étions catholiques. Il nous a sauvé la vie. Lorsque je l’ai remercié, il m’a répondu « Tous les enfants du monde sont mes enfants ». Plus tard, mon frère et moi avons été capturés par les nazis. Ils nous ont demandé si nous étions juifs. L’évêque de Nice Paul Rémond a fait de faux certificats de communion pour prouver que nous n’étions pas juifs. Il a également rédigé une lettre manuscrite dans laquelle il exige notre libération et s’est même rendu au siège de la Gestapo. Il nous a sauvé la vie. Grâce à lui, nous sommes en vie. Après la libération, je l’ai revu et je l’ai remercié. Il m’a répondu qu’il ne se rappelait pas de moi tellement qu’il avait sauvé d’enfants juifs et qu’il n’avait fait que son devoir d’homme.”

Source: Humans of Paris